Le réseau bancaire des pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), demeure le même en 2024, avec 135 banques contre 25 établissements financiers. La répartition géographique des banques reste également le même, notamment le Sénégal se distingue avec 29 banques, suivi par la Côte d’Ivoire avec 28 établissements, après vient le Burkina Faso avec 16, quant au Mali, au Niger, au Togo et au Bénin l’on dénombre pour chacun 14 établissements, Enfin la Guinée-Bissau comptabilise 6 banques.
Les établissements financiers, gardent aussi leur même nombre (25), reparti comme suit : 6 pour le Niger, 4 pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, 3 pour le Mali et le Togo en possèdent 3, et un seul pour le Bénin.
L’année 2024, enregistre une nette amélioration de certains indicateurs, notamment la qualité des assujettis et un renforcement des volumes. Dans un contexte où le taux de dégradation brut du portefeuille est passé de 8,7 % en 2023 à 4 % en 2024, soit une baisse significative de 4,7 points de pourcentage, illustrant une gestion plus rigoureuse des risques par les institutions et une reprise économique amplifié. Aussi Les emplois du système bancaire ont subi une amélioration notable de 8,6 %, atteignant 64 379,5 milliards FCFA à fin 2024, contre 59 270,9 milliards FCFA un an plus tôt. Cette hausse s’explique par une croissance de 12,2 % des crédits à moyen terme, de 5,3 % des crédits à la clientèle et de 12,7 % des titres de placement.
D’un autre coté les ressources, se sont bonifié de 9,6 %, portant leur niveau à 58 628,5 milliards FCFA. Cette performance repose sur la progression simultanée des dépôts et emprunts (+8 %), des autres ressources (+33,5 %) et des fonds propres nets (+13,7 %).
Koffi AHOGO
La rédaction
